Top Infos Rewmi du 29/03/2024: Attaque d’un bus DDD à Pikine…Affaire du jeune tué à Pikine…7000 agents de santé réclament le paiement de leurs indemnités…Démenti de El Malick Ndiaye sur la protection de Sonko par le GIGN….
7000 agents de santé réclament le paiement de leurs indemnités
À l’hôpital principal de Dakar, environ 7000 agents de santé réclament le paiement de leurs indemnités. Selon notre source, ces agents dénoncent le non respect des engagements pris lors d’une rencontre tripartite entre Amadou Bâ, Premier ministre d’alors, le ministre de la Santé, Marie Khemess Ngom Ndiaye et celui des Finances, Mouhamadou Moustapha Ba. ‘’Les indemnités de logement et indemnités spéciales complémentaires octroyées aux agents contractuels des établissements publics de santé (EPS) de mai 2023 à nos jours ne sont pas encore payées. Pour rappel, après recensement des effectifs, le ministre de la Santé, Docteur Mari Khemess Ngom Ndiaye avait fait une simulation à hauteur de 8 milliards 140 millions de Fcfa que le ministre des Finances et du Budget avait décaissé mais a notre grande surprise, notre ministre de tutelle refuse toujours de nous payer’’, a fait savoir Abou Ba.
7000 agents de santé réclament le paiement de leurs indemnités (Bis)
Poursuivant, le coordonnateur national des contractuels des établissements publics de santé déclare: ‘’Ce qui est paradoxale, l’argent qui a été décaissé en 2023-2024 qui devait être versé à nos comptes, ce même montant a été remis dans le budget. On avait espoir même qu’après la récente rencontre entre le Premier ministre d’alors Amadou Bâ, le ministre de la Santé et le ministre des Finances et du Budget et les centrales syndicales que ce problème allait être résolu. Malheureusement tel n’est pas le cas jusqu’à l’heure ou je vous parle’’. Très déterminés dans ce combat, les agents de santé par la voix de leur coordonnateur, n’excluent pas de porter l’affaire devant les cours de contrôle. Désespérés, ces agents de santé interpellent le nouveau gouvernement pour régler leurs doléances. ‘’Vu que c’est un dossier connu par le nouveau régime qui sera mis en place par le biais de notre honorable député Guy Marius Sagna qui l’avait porté lors du passage du ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale en décembre dernier, nous interpellons le nouveau gouvernement à prendre en considération nos préocupations’’, ajoute le syndicaliste.
Mame Ndiaye Savon
A peine revenue de la Brigade de lutte contre la cybercriminalité, Mame Ndiaye Savon reprend de plus belle ses activités. Dans un live sur son réseau favori, Tik Tok, elle dit avoir été entendue par les hommes de tenue et avoir reçu des avertissements. « Désormais, au moindre dérapage verbal, je serai déférée c’est ce qu’on m’a dit aujourd’hui à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité. De ce fait, je mets fin à mon différend avec Mami Cobra et demande pardon à tous les Sénégalais. Désormais je vais juste me concentrer sur mon commerce », révèle la tonitruante jeune dame sur TikTok. Pour rappel, elle a été convoquée ce jeudi 28 mars 2024 pour outrage public. Son protagoniste Mami Cobra, quant à elle, ne s’y est pas encore présentée.
Attaque d’un bus DDD à Pikine
Un de leurs bus a été saccagé et incendié par des jeunes à Pikine. Pour cela, les travailleurs de la société Dakar Dem Dikk sont montés au créneau. Ils demandent à la direction générale d’intenter des actions judiciaires contre les auteurs de ces faits et appellent les citoyens sénégalais à préserver les bus de DDD qui sont «un patrimoine national». « Depuis l’arrivée des nouveaux bus, on a eu à noter aucun incident. Il y a même eu des évènements politiques et autres, mais il n’y avait pas de saccage de bus et on avait pensé que les populations étaient conscientes de leur importance.
Attaque d’un bus DDD à Pikine (suite)
Ce qui s’est passé à Pikine, nous a beaucoup surpris et nous le condamnons fermement », a déclaré le Secrétaire général du syndicat nouveau des travailleurs de DDD au lendemain de l’attaque. Masseck Ndiaye de s’indigner : «On a saccagé et brûlé un des nouveau bus de Dakar Dem Dikk et nous les travailleurs de la société, cela nous fait énormément mal. Nous ne cessons jamais de lancer un appel à la population sénégalaise pour leur dire que ces bus-là sont les leurs ». Il insiste : « Nous leur demandons encore une fois d’arrêter les saccages. Si les citoyens sont en colère, ils n’ont qu’à manifester de façon libre ».
Démenti de El Malick Ndiaye sur la protection de Sonko par le GIGN
Ce jeudi, une partie de la presse a annoncé qu’à l’instar de Bassirou Diomaye Faye, le GIGN avait également décidé de s’occuper de la sécurité d’Ousmane Sonko. Une information qu’El Malick Ndiaye, chargé de communication de l’ex-Pastef, a démenti. « Selon les informations divulguées par une certaine presse du jour, il est mentionné que le président Ousmane Sonko bénéficierait d’une protection assurée par les services de sécurité de l’État. Cependant, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations. Il n’a jamais sollicité ni bénéficié d’une quelconque protection de la part des services de sécurité de l’État. Il est important de souligner que les informations diffusées dans ce quotidien sont totalement erronées », a annoncé El Malick Ndiaye sur Facebook.
Affaire du jeune tué à Pikine
Des organisations de défense des Droits de l’homme demandent l’ouverture d’une enquête, dans l’affaire Mouhamed Diop, du nom de ce jeune homme qui aurait été battu à mort par la police de Pikine à la suite d’une intervention musclée pour démanteler un gang. « Nous avons plusieurs fois eu des informations des victimes et de leurs proches qui disent que lorsque des gens sont interpellés par la police de Pikine, ils sont conduits au Technopole pour être battus. Si cette information est avérée, c’est extrêmement grave. Nous voudrions interpeller l’autorité policière pour que cette violence cesse », a déclaré Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Section Sénégal.
Affaire du jeune tué à Pikine (suite)
Selon lui, le « Sénégal est très endeuillé par cette violence qui semble endémique au sein de la police et ça ne peut pas continuer ». Il faudrait, dit-il, que les « nouvelles autorités qui arrivent sanctionnent toutes ces bavures policières, mais surtout s’attellent à élaborer de nouvelles règles que la police devra suivre en cas d’opérations sur le terrain soit pour les arrestations ou pour le maintien de l’ordre ». Pour sa part, Babacar Ba du Forum du justiciable, exige l’ouverture d’une enquête indépendante.
« Nous pensons qu’en tant qu’organisation de défense des Droits de l’homme, les circonstances de son décès doivent être élucidées. Déjà, il y a sa famille qui accuse la police d’être à l’origine de son décès. Donc, je pense qu’aujourd’hui, les accusations avancées par la famille méritent l’ouverture d’une enquête minutieuse et indépendante, pour situer les responsabilités, afin que les gens sachent ce qui s’est réellement passé », a-t-il indiqué.