Juste aprés la défaite de la coalition Benno Bokk Yaakar, les réactions sortent de tous les cotés. On constate que les militants de ce dernier ont du mal à digérer cette défaite du candidat Amadou BA. « Amadou Ba a subi un traitement ignoble de la part de son propre camp », selon Oumar Sow et les autres disent-ils, « le revers et le manque de soutien de leurs pairs de Benno Bokk Yaakaar (BBY) ».
Membre de l’Alliance pour la République (APR), Oumar Sow considère qu’Amadou a été purement et simplement trahi, il n’a pas obtenu le soutien de son propre camp. « Dans les normes, ces élections étaient à notre portée, malheureusement des gens qui étaient censés nous soutenir nous ont combattus sans gêne ni retenu », a soutenu, Oumar Sow. Et d’ajouter : « Amadou Ba a subi un traitement ignoble de la part de son propre camp. En plus de le combattre ouvertement sur les plateaux, des moyens ont été même dégagés pour le plonger ».
De plus , le responsable politique Oumar Sow, a indexé le président de la République Macky Sall comme le « grand artisan » du revers de leur candidat vu ses derniers manœuvres à quelques jours du scrutin. Selon lui, le choix d’Amadou Ba s’est imposé au Président Macky Sall mais ce dernier n’a jamais voulu de lui, encore moins le faire son héritier. Il poursuit, direct, «Macky Sall a tout orchestré pour que son propre candidat perde la présidentielle. Par pure méchanceté. Cette défaite a été bien calculée et le plan mis en exécution par le Président Macky Sall, lui-même » laisse entendre Oumar Sow. Amadou Ba a été peint comme une personne sournoise qui se joue des Sénégalais, un traitre, un corrupteur, mais l’histoire est en train de nous donner raison. « L’intention du Président de soutenir notre candidat (Amadou Ba) n’était pas sincère », dixit le protégé du candidat de BBY. «Le Président a tout mis en œuvre pour libérer le principal adversaire de Amadou Ba de prison. Mieux encore, il a reçu Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Ce que les Sénégalais ne savent pas, c’est que le soutien du PDS pour Diomaye est une entente entre le Président Macky Sall, Abdoulaye Wade et Ousmane Sonko. Rien ne s’est fait spontanément », a révélé Oumar Sow.
Selon ce dernier, la campagne de leur candidat a été sabotée car la logistique pour sa campagne a été bloquée au port, les moyens pour la campagne destinée à la diaspora ne sont sortis qu’à la veille de l’élection mais aussi tant d’autres dysfonctionnement ont été organisés pour faire plonger Amadou Ba », a-t-il justifié.
Indexant toujours Macky Sall, Oumar Sow a dévoilé le « plan » de Macky Sall. « Il (Macky) a préféré laisser le pays entre les mains de Bassirou Diomaye qui manque d’expérience, tout espérant le voir couler, au lieu de Amadou Ba qui aurait certainement fait 10 ans soit deux mandats. Il a tout calculé minutieusement. Il espère secrètement que Diomaye se plante pour que les Sénégalais regrette son départ afin qu’il revienne comme une fleur », a confié Oumar Sow. Le soutien d’Amadou Ba a déclaré que « nous ne pouvons rester impassibles face à cette situation. On ne peut pas accepter que le parti soit sacrifié sans piper mot quand même ». Sans ambages, il a soutenu : « Nous allons commencer par organiser un congrès pour éjecter le Président Macky Sall de la tête de ce parti et assainir tous les rangs.
Devancé par son adversaire Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba a félicité son concurrent après avoir accepté sa défaite à la présidentielle. Cependant, Oumar Sow considère que rien n’est encore joué.
« Les résultats provisoires ne sont pas encore sortis, encore moins les résultats officiels. Il faut savoir que Amadou Ba est un républicain. C’est tout à fait normal qu’il le félicite », a soutenu M. Sow, qui a révélé que son candidat « était même poussé à réclamer un second tour, seulement pour le ridiculiser ». « J’aimerais dire à Bassirou Diomaye Faye qu’il se calme un peu. Le pays est certes passé par des moments difficiles mais c’est entièrement de leur faute. Ils ont été cette opposition sadique qui a mis le pays à feu et à sang pour accéder coûte que coûte au pouvoir, alors qu’ils ne viennent pas jouer aux saints maintenant », a-t-il conclut.