Le coordonnateur du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) a soutenu, jeudi 29 février 2024 à Saly dans le département de Mbour, que l’essor des échanges, notamment commerciaux, rime souvent avec l’accroissement des conflits entre les différentes parties.
Dans le but de renforcer et d’améliorer les compétences et les connaissances des journalistes dans le domaine de l’environnement des affaires, les membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal ont été sensibilisés sur les mécanismes alternatifs de règlement des conflits. « Qu’on le constate ou qu’on le regrette, le développement des échanges (spécialement économiques) s’accompagne d’un accroissement des litiges », a déclaré Dialigué Faye lors d’un atelier organisé le cabinet Grant Thornton sur les mécanismes de règlement des conflits (Marc), au profit des membres du Cojes.
Sous une forme ou une autre, a-t-il souligné, le Sénégal pratique l’économie de marché, un système économique libéral qui implique une règle du jeu, avec des arbitres et des sanctions. A l’en croire, « dans un monde résolument régi par le capital et sans cesse charrié par les avatars des conjonctures, la problématique de la privatisation du contentieux des affaires se pose avec acuité ». Selon lui, « se réjouir de l’adoption d’un texte qui, contribue à l’instauration d’un climat des affaires favorable à l’investissement à travers un environnement juridique et judiciaire des affaires sûr et efficaces » a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le chef du service Économie du journal Le Quotidien a rappelé que le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) est né en 1994 et compte aujourd’hui, une centaine de membres actifs répartis à travers le pays.
Profitant de l’occasion, le president dudit collectif est revenue sur le rôle et la mission de ce Collectif qui œuvre sans cesse à atteindre une masse critique de journalistes spécialisés imbus d’une idéologie qui apparaît souvent comme un idéalisme décalé, dans un contexte sénégalais pétri de sensationnel et autres faits divers », a-t-il conclu.