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Alpha Thiam, fils de Khoureissy Thiam, candidat à la Présidentielle : ‘’La plupart des jeunes se considèrent comme socialement morts, car n’ayant aucune perspective’’

Fils de l’ancien ministre Khouraichi Thiam, Alpha Thiam a de l’ambition à revendre. Il veut créer la sensation au soir du 25 février 2024. Dans cet entretien accordé à Vox Populi, le porte-drapeau des Forces Nouvelles ‘’Dimbali Sa Rew’’ dit tout sur sa candidature à la Présidentielle.

Vous êtes candidat à l’élection présidentielle, qui est Alpha Thiam ?

Je suis un citoyen et fier d’être Sénégalais. Je suis manager et expert international en ressources humaines. J’ai une formation de juriste fiscaliste, diplômé de l’Université Panthéon Sorbonne. Je dirige le Think Tank «L’Afrique Révélé» qui travaille sur des questions de souveraineté, de développement et de prospective en Afrique. Par ailleurs, je suis un humble entrepreneur présent dans l’immobilier, le transport et passionné d’agriculture. Je suis candidat à l’élection présidentielle avec l’ambition de défendre les Sénégalais et le Sénégal. Comme disent les mamans, Alpha Thiam ‘’moy borom 5 témére yi’’.

Pourquoi les Sénégalais devraient-ils vous faire confiance le 25 février prochain ?

Nous pensons être le candidat le plus proche du Peuple. Le candidat qui dit tout haut ce que le peuple pense tout bas. Le candidat de la rupture, de la co-construction, celui qui souhaite redonner le pouvoir au peuple. Les Sénégalais nous ont manifesté leur confiance déjà avec les parrainages, car ils ont compris que nous voulons réaliser une grande vision collective et ambitieuse pour le Sénégal. Nous demandons la confiance des Sénégalais pour :

• Défendre les Sénégalais. Nous devons réparer le Sénégal et mettre fin aux énormes difficultés constatées par tous les Sénégalais, notamment la cherté de la vie, le coût exorbitant de l’électricité, de l’eau, des factures scolaires, les problèmes de la jeunesse, l’émigration clandestine, le chômage, la santé, la gestion de nos ressources, la corruption, l’injustice, le recul des libertés etc…

• Matérialiser une Vision partagée par tous les Sénégalais et participer à la co-construction d’un Grand Sénégal, un Sénégal Souverain, un Sénégal industrialisé, paisible, vert, solidaire, créateur de Talents, de Champions économiques, un Sénégal performant, Maitre de son destin et Leader Africain.

• Redonner du pouvoir d’achat aux Sénégalais, baisser les prix des denrées alimentaires et des factures d’eau, d’électricité et de scolarité.

• Mettre fin à l’injustice, à l’impunité sur la mal gouvernance et les nombreux scandales. Arrêter le recul démocratique et libérer les détenus politiques y compris Ousmane Sonko. Mettre fin au système qui a trop fait souffrir la population et qui a servi des intérêts étrangers bien plus que ceux des Sénégalais et engager les ruptures attendues par les Sénégalais et restaurer l’espoir d’un Sénégal prospère et compétitif.

• Imposer notre souveraineté économique en dénonçant tous les contrats léonins et les renégocier en privilégiant l’intérêt du Sénégal.

• Nationaliser les entreprises stratégiques ou de souveraineté nationale ou faire de l’Etat l’actionnaire majoritaire dans les secteurs tels que l’eau, l’électricité, les télécommunications, le sucre, le phosphate, les mines, l’or, le zircon, le TER, Ila Touba, OFOR, etc.

• Faire émerger des Champions économiques sénégalais grâce au « plan Boost Champions », qui est un ambitieux programme d’accompagnement pour l’innovation et la transformation de nos entreprises pour créer de la richesse et des emplois pour nos Jeunes. Faire du Sénégal le pays des Entrepreneurs avec le «plan boost PME et PMI» qui va favoriser la création de valeur, d’emplois et un développement équilibré des territoires.

• Baisser de moitié les factures d’électricité grâce au mixt énergétique avec des mini centrales nucléaires et du solaire. Le Sénégal va lancer un programme d’acquisition de nouvelles générations de réacteurs nucléaires dits SMR « small modular reactors » pour répondre au besoin d’industrialisation et de baisse de la facture d’énergie des familles pour rattraper l’Afrique du Sud, le Rwanda, l’Egypte, le Maroc ou encore le Ghana qui ont un programme nucléaire très avancé. Favoriser également les centrales solaires type IPP (Independant Power producer’s) pour produire des fermes solaires pour les 6 millions de sénégalais qui n’ont pas accès à l’énergie.

• Identifier et rassembler les meilleurs sénégalais d’ici et de la diaspora ayant les mains propres pour conjuguer leurs talents et les mettre au service exclusif de l’industrialisation et du développement de notre cher Sénégal.

• Restaurer les valeurs du travail, de l’engagement pour le Sénégal, du don de soi, de la famille et du respect, de la justice, de la solidarité, de la paix, de l’éthique, du ‘’diom’’, du ‘’fouleu ak fayda pour niounn’’, pour ‘’souniou rew’’ afin d’accomplir les transformations attendues afin d’arriver au sommet du développement grâce à Forces Nouvelles.

• Adopter un pilotage de la performance de l’Etat en imposant un management compétitif, une organisation efficace et rigoureuse en adoptant un socle de valeurs pour la mise en œuvre des projets de l’Etat, du secteur public et des entreprises nationales. Lancer des appels à candidature sur les tous les postes de responsabilité et de management (secteur public et entreprises nationales) « the right men at the right place ». Une démarche de co-construction et de communication transparente sur l’atteinte des objectifs fixés. Pour que ‘’Rewmi amal njerign askanwi’’.

• La mise en place d’un Bureau d’analyse, d’investigation et de prospective (BAIP) qui est un pôle de compétences logées à la présidence de la République. Ce BAIP aura pour mission de garantir la qualité des principales réformes et des programmes initiés par le gouvernement, notamment en contribuant l’analyse stratégique, à la conception et au suivi de leur mise en œuvre, ainsi que la coordinations des missions d’investigation ciblées destinées à éclairer la prise de décisions, de mesures correctives et de mesures répressives nécessitées par l’impératif de bonne gouvernance.

Quelles sont les grandes ruptures auxquelles pourraient s’attendre les Sénégalais si vous remportez le scrutin ?

• Arrêter la politique politicienne, s’occuper du développement du Sénégal et apporter des solutions aux problèmes des Sénégalais.

• Mettre en œuvre le programme de solidarité «yombal dundu bi» grâce aux « 5 Témer de Alpha Thiam (500 FCFA)» pour lutter contre la hausse exponentielle du coût de la vie,

• Témer (500 FCFA) pour 1 litre d’huile,

• Témer (500 FCFA) pour 1 kilo de sucre,

• Témer (500 FCFA) pour 1 litre d’essence,

• Témer (500 FCFA) pour 2 kilos riz,

• Témer (500 FCFA) pour Ila Touba jusqu’à Toglou 500 FCFA.

• Abaissement et blocage des prix des denrées de première nécessité

• La mise en œuvre du Pacte pour la jeunesse. Garantir à chaque jeune une solution FEP (formation gratuite, un emploi ou un projet financé).

• Renégociation des contrats pétroliers, gaziers, miniers ou sur nos ressources portant préjudice au Sénégal ou aux Sénégalais

• Nationaliser les entreprises stratégiques ou de souveraineté nationale ou faire de l’Etat l’actionnaire majoritaire dans les secteurs stratégiques tels que l’eau, l’électricité, les télécommunications, le sucre, le phosphate, les mines, l’or, le zircon, le Ter, Ila Touba, Ofor, etc…

• Gagner le combat de la souveraineté dans tous nos domaines d’activités stratégiques et faire en sorte que le Sénégal revienne aux Sénégalais par l’application effective de la préférence nationale.

• Suspendre et renégocier les accords de pêche en vue de la protection de nos pêcheurs, pour défendre notre domaine maritime et lutter contre le pillage de nos ressources halieutiques. Cette décision nous permettra également lutter contre la sénégalisation des bateaux chinois qui vident notre mer. Nous nous engageons à protéger la pêche artisanale, valoriser le travail des femmes transformatrices et armer la marine pour défendre notre espace maritime.

• L’application du service militaire ou service civil (don de soi pour la Patrie)

• Zéro tolérance contre la corruption et garantir la fin de l’impunité contre les nombreux scandales financiers, les détournements des deniers publics etc.

• Réduire les pouvoirs du Président de la République et adopter une nouvelle Constitution.

• Travailler à réduire le train de vie de l’Etat et supprimer toutes les institutions budgétivores types CESE, HCCT, et plusieurs agences censées loger des clientèles politiques afin de diminuer drastiquement les dépenses inutiles de l’Etat.

• Engager avec audace et ambition, les transformations et les changements attendus par les Sénégalais. Et arrêter la politique politicienne. Il est temps de réinventer le Sénégal et de ramener un choc démocratique allant dans ce sens.

• Rendre incompatible le statut de fonctionnaire et la politique.

• Rétablir la peine de mort au Sénégal.

• L’interdiction du doit de grève dans certains corps professionnels.

Que préconisez-vous pour combattre l’émigration clandestine qui fait des ravages au Sénégal ?

Ce qui se passe sous nos yeux chaque jour est une véritable tragédie humaine sans fin. Pour le moment, nous n’avons pas le recul nécessaire pour en mesurer l’ampleur historique pour le Sénégal et pour l’Afrique, mais c’est un drame continental. Notre jeunesse sénégalaise émigre faute d’espoir ou d’emplois ou d’avenir dans le pays.

L’analyse de cette situation révèle un profond ancrage d’un désespoir de la jeunesse et leur désarroi face à un avenir incertain, voire inexistant pour la plupart d’entre eux qui se considèrent déjà comme socialement morts, car n’ayant aucune perspective.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette forte migration. Nous pouvons y voir l’accentuation du sous-emploi, l’accroissement de la pauvreté, la généralisation du chômage, la faible rémunération du travail, la pression familiale ou sociale vantant sur les réseaux sociaux, colporteurs d’illusions, des réussites en Europe ou aux USA.

Cette situation s’analyse sous le prisme de l’échec de notre système éducatif qui est un système en total déphasage par rapport aux attentes de nos marchés, ce qui entraine une masse de main d’œuvre très peu qualifiée au regard des besoins exprimés.

En outre, cette vague massive de départ nous interpelle sur l’efficacité des différents programmes en faveur de l’emploi des jeunes, de la DER au PRODAC, 3FPT, en passant par le programme d’urgence pour l’emploi et l‘insertion socioéconomique des jeunes «Xeyu Ndaw ni» pour ne citer que ceux-là depuis plus d’une décennie.

S’y ajoute une nouveauté. Aujourd’hui, des jeunes quittent le Sénégal pour des raisons politiques, et c’est cela qui est venu aggraver cette situation et représentent les dernières vagues de départs posant même des questions sur l’évolution du profil des candidats à l’exil. A ne plus en douter, le déterminant du voyage n’est plus seulement économique, mais également politique et climatique.

Pour nous, «Forces Nouvelles», l’emploi des jeunes est une priorité dans notre programme intitulé «défendre les sénégalais». Nous avons mis en place un « pacte national pour l’emploi des jeunes » afin d’enrayer la progression du chômage et l’émigration clandestine avec les mesures ci-dessous :

· Mise en place du Pacte 1 jeune 1 solution FEP (formation, Emploi ou projet financé). Ce pacte pour l’emploi garantit à chaque jeune sénégalais, une formation professionnelle ou technique gratuite, un emploi au bout, ou un projet financé. Ce programme prévoit également des mesures d’accompagnement tels que des aides de l’Etat à l’embauche, des réductions fiscales, des aides à l’apprentissage et à la formation technique et professionnelle ainsi que des recrutements notamment dans le secteur public, dans les forces de défense et de sécurité, l’agriculture, l’industrie et l’artisanat.

· Adopter un référentiel de compétences ou un système national de qualifications afin de renforcer les liens entre l’éducation, la formation et l’emploi, à travers une identification précise des filières prometteuses et des compétences attendues dans les secteurs économiques prioritaires.

· Adopter des stratégies de modernisation de nos collèges, lycées et centres de formation professionnelle grâce au renforcement des partenariats public-privé pour mieux répondre aux besoins des secteurs prioritaires que sont l’agriculture, la pêche, les mines, le pétrole, le gaz, acier, ciment, le bâtiment et les travaux publics etc.

· Le Service Militaire et Service Civil permettront d’offrir à chaque recrue une formation technique et professionnelle, de renforcer la cohésion nationale et de développer le sentiment d’appartenance. Ce même service militaire au-delà de son rôle de défense de la Nation, sera l’école de la 2e chance pour donner un métier à chaque jeune sénégalais.

· Faire émerger des Champions économiques sénégalais grâce au «plan Boost Champions», qui est un ambitieux programme d’accompagnement pour l’innovation et la transformation de nos entreprises nationales pour créer de la richesse et des emplois pour nos Jeunes.

· Réinventer l’école Sénégalaise pour garantir l’adéquation formation emploi. Adopter des stratégies de modernisation de nos collèges, lycées et centres de formation professionnelles grâce au renforcement des partenariats public-privé pour mieux répondre aux besoins des secteurs prioritaires que sont l’agriculture, la pêche, les mines, le pétrole, le gaz, acier, ciment, le bâtiment et les travaux publics etc…

· Rendre obligatoire l’enseignement religieux et l’instruction civique dans les écoles. Former nos élèves et étudiants au management et à l’entreprenariat.

· Nous devons nous poser la question pourquoi les plus grands milliardaires du Sénégal ne sont pas sortis de l’Ecole. Ndiouga Kébé, Djily Mbaye, Serigne Mboup, Cheikh Amar, Abdoulaye Dia Senico etc. L’école a beaucoup formé des salariés et pas d’entrepreneurs. Nous devons y remédier.

· Changer le paradigme importation versus productions locales. S’assurer que nos importations seront remplacées par une industrie locale capable de générer une production made in Sénégal. Par conséquent, une production moins chère, génératrice de fiscalité pour l’Etat et pourvoyeuse d’emplois pour la jeunesse.

Vous avez déposé votre caution, où en êtes-vous avec l’épreuve très redoutée du parrainage ?

Nous rendons grâce au Tout-Puissant. Nous avons déposé notre caution le jeudi 30 novembre 2023. Stratégiquement, nous avons fait le choix de disparaitre des radars et nous concentrer que sur le terrain afin de rencontrer les Sénégalais depuis des mois, sans tambour ni trompette.

Aujourd’hui, nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous ont soutenus et parrainés. Nous remercions les membres du Bureau politique des Forces Nouvelles Dimbali Sa Rew (FNDR), nos représentants dans les différentes localités, nos militants et tous ceux qui ont adhéré à notre vision.

C’est l’occasion de féliciter la Direction Générale des Elections (DGE) pour le travail remarquable effectué notamment sur l’information et la formation et la mise à niveau des différents candidats.

Comment expliquez-vous cette floraison de candidatures à l’élection présidentielle ?

L’absence de démocratie interne dans les partis traditionnels a amplifié cette floraison de candidatures.

Le fait que le personnel politique ne soit pas renouvelé depuis des décennies a conduit à cette multiplication de partis qui, en réalité, auraient pu être des courants de pensées dans les grands partis Sénégalais. Sans compter l’irréalisme de certains candidats qui savent pertinemment qu’ils n’auront ni parrainage ni caution.


Demain, nous devrons adapter le système du parrainage et redéfinir le montant de la caution pour en faire des garde-fous.
(Vox populi)

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