Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère Doudou Wade. Ce dernier a tiré sur l’opposition qui de l’avis de l’ancien parlementaire « a failli. »
Le leader de l’ex-parti Pastef, aurait-il reçu d’importantes sommes d’argent de la part de bailleurs intervenant dans le secteur de l’exploitation du pétrole et du gaz, a fait réagir la Société civile ? La question taraude bien les esprits. En effet, elle pose avec acuité le financement des partis politiques.
Selon l’ancien Président du groupe parlementaire liberté démocratie en l’occurrence Doudou Wade, sur une loi encadrant le financement des partis politiques, la Constitution a déjà réglé sa part. A preuve, dans la révision de 2016, il rappelle que Macky Sall sur cette question a été en avance par rapport à ces prédécesseurs. « Trois nouvelles missions ont été affectées aux parti politiques dont la formation de la citoyenneté, la participation au développement économique et social et dans la participation à la gestion des affaires publiques. Mais depuis 2016, on s‘attend à ce que sa majorité prenne la loi qui organise les parti politiques qui organise les droits et devoirs du Chef de l’opposition, elle tarde à la faire. Le président n’a pas voulu adopter son propre texte et ses modifications apportées à la Constitution », a dit Doudou Wade.
A l’en croire, si c’était en 2016 oui, mais il a eu tort, Macky Sall, son régime a eu tort, sa majorité parlementaire a eu tort. « Car sur cette question la majorité n’a pas aidé la Président de la république sinon il n’a pas voulu être aidé », a ajouté Doudou Wade.
Arrivé la parenthèse de 2022, l’ancien parlementaire Doudou Wade estime que l’opposition avait des possibilités en 2021 dès la première semaine de déposer des lois sur cette question. « L’opposition s’est occupée de détails, se bagarrer par ci et par là, attaquer des textes au Conseil constitutionnel, sans issue, ensuite casser des urnes ou casser des micros etc. L’opposition sénégalaise de 2022 a failli », regrette D. Wade.
Autre question abordée, le fait de regrouper la famille libérale. Pour ce dernier, ce n’est pas à l’ordre du jour bien que cette option date de 2010. Ce qui vaille, note Doudou Wade « c’est la reconquête du pouvoir en 2024 et pas un combat ou de mission qui vaille et de prolonger la durée de vie des libéraux. C’est l’objectif principal. »
MOMAR CISSE