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Longue détention: Grand banditisme, homosexualité en prison, les anciens détenus se livrent
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Élections Présidentielle de 2024: Des détenus exigent leur participation

Deux détenus en l’occurrence Aliou Sané de ‘’Y en a marre’’ et Bentaleb Sow de ‘’FRAPP/France-Dégage ont exprimé hier « leur vœu de prendre part à l’élection présidentielle de février prochain bien qu’ils soient actuellement en détention». Les deux prisonniers estiment qu’ils jouissent toujours de leurs droits civiques et politiques car, n’ayant pas fait l’objet de condamnation définitive et dénoncent par ailleurs leurs arrestations qu’ils qualifient « d’arbitraire ». 

Des détenus arrêtés en marge des dossiers judiciaires d’Ousmane Sonko souhaitent participer à l’élection présidentielle de février 2024. Nonobstant leur privation de liberté, ces prisonniers que l’opposition qualifie de « détenus politiques » veulent voter le jour de l’élection présidentielle. C’est-à-dire le 25 février prochain.  C’est ainsi qu’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y en à marre et détenu à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss a demandé des garanties de la part de l’Etat pour participer aux joutes électorales à venir « J’exige que l’Etat du Sénégal prenne toutes les dispositions requises pour garantir ma participation ainsi que celle des milliers de détenus dans les prisons du Sénégal à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il écrit sur son compte X.

Poursuivant, Aliou Sané indique qu’il jouit pleinement de ses droits civiques et politiques dans la mesure où il n’a été jugé encore moins condamné et dénonce, dans la foulée, son arrestation qu’il juge « arbitraire ». Emboîtant le pas au coordonnateur de Y en à marre, Bentaleb Sow du FRAPP aborde dans le même sens. Tout comme Aliou Sané, lui aussi exige que l’Etat prenne toutes ses dispositions pour lui garantir une participation à la compétition électorale du 25 février 2024. 

L’activiste considère que son arrestation est « arbitraire » et ne devrait en aucun cas faire obstacle à son droit de vote. Une manière pour ces deux membres de la société civile incarcérés de porter le combat des « détenus politiques » qui, malgré leur détention, veulent participer à l’élection présidentielle de 2024. 

 


EL HADJI MODY DIOP 

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