Le mystère entourant la disparition de l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji s’aggrave à l’approche du premier anniversaire de l’incident. Badji, qui avait disparu le 18 décembre lors d’une partie de pêche avec Fulbert Sambou, dont le corps a été retrouvé plus tard, laisse derrière lui une famille en détresse et de nombreuses questions sans réponse.
Moïse Badji, porte-parole de la famille de Didier Badji et cité par L’Observateur, la famille fait face à des difficultés financières depuis que le salaire de Didier a été coupé. Les enfants de Didier, scolarisés dans des établissements privés, ne peuvent plus poursuivre leurs études faute de moyens. Moïse Badji exprime la douleur et l’injustice ressenties par la famille, comparant le traitement de leur proche disparu à celui d’un criminel.
La famille de Didier Badji est également frustrée par le manque de communication et d’informations de la part des autorités de la gendarmerie. Moïse Badji déclare que, malgré l’annonce d’une enquête par le procureur de la République, aucun élément n’a été communiqué à la famille, alimentant leur colère et leur désespoir.
En mémoire de Didier Badji et Fulbert Sambou, des cérémonies de prières ont été organisées à Dakar et dans leur village d’origine, Bliss. Ces cérémonies visaient à honorer leur mémoire et à sensibiliser la communauté à leur disparition tragique. Cependant, l’épouse de Didier, qui vit à l’étranger, n’a pas pu assister aux cérémonies, craignant pour sa sécurité après s’être exprimée dans les médias.