Top Infos Rewmi du 21 11 2023: Défilé de mode à la Faseg….Ndiaga Sylla sur la candidature de Bassirou Diomaye Faye….Cena……..Présidentielle Liberia…
Cena
Le moins que l’on puisse dire, c’est par ces temps qui courent, la commission électorale nationale a le vent en poupe. Si bien que même les apprentis ‘’escrocs’’ s’intéressent à elle. Leur subterfuge : créer un faux lien de redirection attribué à la Cena pour attirer le maximum de visiteurs. A travers un appel à candidature, certains réseaux sociaux et groupes de discussions relaient une publication à l’entête de la Cena faisant état d’un appel à candidatures en vue du « recrutement d’un personnel ad hoc pour les prochaines élections générales ».
Cena (Bis)
Selon un communiqué de la Cena, qui attire l’attention des usagers des réseaux sociaux, ce post est accompagné d’un lien censé conduire à un site destiné à recueillir les candidatures des personnes intéressées. L’auteur en publie un autre annonçant que des postulants ont été sélectionnés tout en demandant à ces derniers de continuer à partager le lien le plus largement possible. La Cena qui précise qu’elle n’a rien à voir avec ces publications décline toute responsabilité par rapport à cette affaire tout en se réservant le droit d’y donner toute suite appropriée.
Défilé de mode à la Faseg
La vidéo montrant les images d’un défilé de mode à l’Ucad est devenue virale sur les réseaux sociaux. La scène en question se déroule à la Faculté des sciences économiques et de gestion, le samedi 18 novembre. Et elle a créé l’indignation du côté du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui réclame des sanctions. Dans un communiqué, le SAES indique que ce défilé a été ‘’autorisé par le doyen’’ de la Faseg. « La coordination du SAES campus de Dakar à travers la section FASEG juge inadmissible et choquante cette situation qu’elle condamne fermement au regard de la grave crise que traverse notre chère Université ». Cette entité du Saes trouve incongrue qu’un défilé puisse y être autorisé au moment où l’université est vidée de ses étudiants depuis les évènements de juin. Ce qui lui fait dire qu’il s’agit d’une ‘’transformation de l’espace académique dédié à la pédagogie en un lieu de divertissement…’’. Le Saes attend ainsi des autorités qu’elles mesurent la gravité des faits afin de « prendre les dispositions nécessaires pour situer les responsabilités ». La coordination Ucad du Saes, qui rejette l’argument sécuritaire, exige à nouveau, l’ouverture de l’université pour des activités en présentiel.
Ndiaga Sylla sur la candidature de Bassirou Diomaye Faye
48 heures après la confirmation par la CEDEAO de la dissolution du parti Pastef Les Patriotes, Bassirou Diomaye Faye a été désigné comme « deuxième plan d’actions » dudit parti en marge de la Présidentielle de 2024. L’expert électoral Ndiaga Sylla qui a donné son avis sur ce cas d’espèce estime qu’il : «va de soi qu’un parti politique dissous n’a pas capacité à investir un candidat. Toutefois la dissolution d’un parti politique n’entraîne pas la déchéance électorale de ses responsables et membres. » Pour lui : « Ni la Loi n ° 81-17 du 6 mai 198 relative aux partis politiques, modifiée ni le Code des Obligations Civiles et Commerciales (COCC), ni le Code électoral ne stipulent l’interdiction de se présenter à une élection. » A en croire Ndiaga Sylla, en matière de dissolution, « la loi régissant les partis politiques fait un seul renvoi relativement à la liquidation des biens conformément à l’article 817 du COCC. Il y a juste que L.57, alinéa 3 du Code électoral définit le statut du candidat indépendant. Ainsi est considéré comme « candidat indépendant, celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou qui a cessé toute activité militante depuis au moins un an ». Or, la candidature « peut être portée par un parti politique, une coalition de partis politiques ou une entité regroupant des personnes indépendantes. » En conséquence, les candidats de l’ex-PASTEF et les candidats issus des rangs de Benno Bokk Yaakaar autres que le candidat investi « sont tenus de se présenter à l’élection présidentielle sous la bannière d’un autre parti politique ou coalition de partis politiques », en conclut l’expert électoral.
DGID
La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID), en collaboration avec l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (APECSY), a entamé une opération visant la régularisation de l’assiette foncière abritant les cités APECSY 1, 2, 3 et APECSY écologie, aux fins de délivrer des baux à l’ensemble des occupants. « De nombreuses diligences ont été effectuées, à cet effet, par les services de la DGID et ont permis la délivrance de centaines de baux », annonce son communiqué. Lequel ajoute que « par souci de célérité dans la prise en charge des requêtes, les intéressés sont priés de se munir, le cas échéant, de l’attestation d’attribution délivrée par l’APECSY, de la copie de la Carte Nationale d’Identité » avant de « se rapprocher du Chef du Bureau des Domaines du Centre des Services fiscaux de Ngor Almadies pour les formalités de régularisation par voie de bail ».
Présidentielle Liberia
Ce lundi, la Commission électorale nationale a annoncé la victoire de Joseph Boakai, un vétéran de la scène politique libérienne, lors de l’élection présidentielle. Cette proclamation fait suite à la vérification de l’ensemble des bulletins de vote provenant de tous les bureaux de vote. Devant les médias, Davidetta Browne Lansanah, présidente de la commission (NEC), a indiqué que Joseph Boakai a remporté l’élection avec 50,64% des voix, tandis que George Weah, le président sortant, a obtenu 49,36% des suffrages. Cette déclaration confirme non seulement la fin du mandat présidentiel de George Weah, mais aussi l’entrée en fonction imminente de Joseph Boakai à la tête du pays.
Les résultats témoignent d’une compétition serrée entre les deux candidats, avec une différence de seulement 1,28% des voix. Cette étroitesse des résultats souligne la polarisation au sein de l’électorat libérien et suscite des interrogations sur les défis et les opportunités qui attendent le nouveau président dans la consolidation de l’unité nationale. Alors que Joseph Boakai se prépare à assumer ses nouvelles responsabilités présidentielles, les attentes sont élevées quant à la manière dont il abordera les défis à venir. Les regards sont désormais tournés vers les politiques et orientations qu’il mettra en place pour guider le Liberia dans cette nouvelle phase de son histoire politique.