Meunoul dem télé teh sagnesé woul !! » Mais cette fois, force est de reconnaître que le major Kandji n’a pas tout à fait tort dans cette folle histoire de feu Cheikh Fall, dont le corps a été exhumé à Kaolack et brûlé sur la voie publique.
Ceux qui ont commis cet acte dégueulasse, sont de vrais c…, des incultes jusqu’à la moelle épinière, des fanatiques qui ne mettent jamais Dieu avant leurs bêtises. Mais cette fois, ils ont franchi le Rubicon.
S’ils ont pu réussir leur sale coup sans beaucoup de risques, c’est que cela s’est déroulé dans un cimetière privé, musulman. Selon le major Kandji (qui a parfaitement raison), les gens doivent apprendre à faire le distinguo entre un cimetière municipal et un cimetière musulman.
Dans le premier, trouve sa place n’importe quel citoyen qui décède dans le périmètre communal. Sans aucune exigence. Dans le second, malheureusement, certains font prévaloir des passe-droits et des conditions crypto- personnelles.
Conséquence ? Si dans une autre ville, le pauvre monsieur Fall avait été enterré dans un cimetière municipal, cette mise en terre clandestine suivie de bucher, n’aurait jamais eu lieu et n’aurait pas créé tout ce raffut du diable. Cette fois kone, « diadieuf » au Major Kandji, même si pour nous le faire savoir, il a éprouvé le besoin d’aller se sangler à la télé, comme « John, le ndiago mi dewone sa bal ba. »
Sebé