En ce 1er jour du mois de novembre, l’Église catholique honore tous les saints, et commémore les morts, endormis dans l’Espérance de la résurrection de Jésus christ le lendemain, 02 novembre. Une occasion pour les familles d’aller visiter et se recueillir aux cimetières et fleurir les tombes de leurs proches.
Toussaint, comme le nom même le dit, c’est la fête de tous les saints. Chaque année, « l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ ». Mais cette fête est aussi l’occasion de rappeler « que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles».
La sainteté n’est donc pas une voie réservée à une élite, nous dit le père Alex dans son Homélie : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ Jésus. « Le jour de la Toussaint, nous célébrons les saints en général. Et le 2 novembre, c’est la commémoration des fidèles défunts. C’est-à-dire ceux qui nous ont quittés. En fait, c’est le jour où les chrétiens se rappellent, ou se souviennent de ceux qui les ont précédés au ciel», a précisé le père Alex junior, curé de la paroisse saint Abraham de Guédiawaye.
Tous appelé à la sainteté
Cependant, il exhorte les fidèles à vivre la sainteté à laquelle ils sont appelés par de simples gestes pour plaire à Dieu, « Le Seigneur me sanctifie par sa grâce mais il m’invite à poser des actes concrets qui engagent ma personne. Il m’invite à être un artisan de paix, à accomplir des gestes de miséricorde, à verser des larmes mais aussi à pleurer avec ceux qui pleurent, à consoler.
Ne remettons pas indéfiniment à demain le bien que nous pouvons faire aujourd’hui pour Dieu et pour notre prochain. « Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte et il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent » nous dit le Seigneur dans l’Évangile de saint Matthieu (Mt 7, 13).
Rosita Mendy