Le Regroupement national des organisateurs privés du hadj et de la Umrah au Sénégal (RENOPHUS) faisait face à la presse hier. L’organisation a étalé ses difficultés et contraintes rencontrées pendant le pèlerinage à la Mecque. D’ailleurs le calendrier a connu des changements majeurs.
En attendant le démarrage des inscriptions, les voyagistes privés s’activent d’ores et déjà pour l’organisation du pèlerinage à la Mecque. Avec la pandémie de la Covid 19, les voyagistes privés avaient éprouvé des difficultés avec les restrictions « imposées » à certains pays par l’Arabie saoudite et la diminution du quota. « Ça a été une édition avec la réouverture après la Covid. Il y a eu des personnes âgées, ce qui a été une des principales difficultés. Mais la plus grande comme chaque année a été l’étape de Mouna et d’Arafat qui a été une étape très dure pour tout le monde et vraiment au retour du pèlerinage tous les organisateurs privés ont eu à produire des rapports qui ont été transmis à notre tutelle qui est la Délégation générale au pèlerinage, pour une transmission aux autorités saoudiennes afin qu’on puisse remédier à cette situation qui dure depuis plusieurs années », a-t-elle déclaré.
Cette année, il existe des changements majeurs dans le calendrier du Hadj de cette année selon Ourèye Thiam. A l’en croire, les autorités saoudiennes ont établi un calendrier, disant que toutes les opérations concernant le hadj seront clôturées à la date du 29 avril 2024. « Donc on n’a plus la latitude d’attendre le mois de ramadan ou après le ramadan pour faire des opérations qui ont démarré le 16 septembre. Toutes les transactions doivent être clôturées avant la date du 29 avril 2024 », se désole la Présidente du Rhinolophus Traditionnellement, tous avaient pour habitude d’offrir un voyage à leurs parents ou proches pour faire les inscriptions. Un calendrier qui a fortement changé. « Les autorités saoudiennes nous ont donné toutes les informations et nous en tant qu’acteurs concernés on a voulu transmettre cette information qui sera fortement relayée pour que les sénégalais comprennent que le calendrier a changé.
Maintenant il faudrait s’y prendre beaucoup plus tôt qu’on avait l’habitude de le faire pour pouvoir envisager de se rendre aux lieux saints de l’islam. On va vers une année électorale et en plus de ces changements également. On a que 3 à 4 mois pour finir toutes les opérations qui sont devant nous », a fait savoir Ourèye Thiam.
Avec un quota de 11 milles pèlerins pour les voyagistes privés, d’aucuns entendent bien redoubler d’efforts pour éviter les difficultés de dernière minute