Le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP-France dégage) a accusé ce samedi à travers un communiqué la directrice du Camp pénal et son adjointe d’être à l’origine d’une bagarre entre les détenues grévistes de la faim et les autres prisonnières. Guy Marius Sagna et ses camarades pointent du doigt la responsabilité de la directrice qui, selon eux, « soutient un gang qui sème la terreur à l’endroit des détenues en grève de la faim ».
Le front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine s’est engagé dans un combat pour le limogeage de la directrice et de son adjointe qu’il accuse d’être de mèche avec un gang qui « agresse » les autres détenues notamment celles arrêtées pour des motifs politiques. En effet, depuis plusieurs semaines, des détenues arrêtées en marge de la condamnation d’Ousmane Sonko ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur inculpation, ainsi que leurs conditions de détention.
Une situation qui ne « plaît » pas à la directrice du Camp pénal et son adjointe qui soutiennent un gang en représailles contre les prisonnières grévistes de la faim selon le FRAPP « Les rapports alarmants faisant état d’une tension croissante entre les détenus, exacerbés par l’influence des gangs soutenus par la directrice de la maison d’arrêt des femmes et son adjointe, sont intolérables », lit-on dans le communiqué.
Dans ce même ordre d’idées, les camarades de Guy Marius Sagna indiquent que des agressions physiques ciblées contre les détenues en grève de la faim ont eu lieu à la prison du Camp pénal occasionnant ainsi le transfert de certaines prisonnières vers d’autres cellules. À cet effet, le FRAPP exige de la directrice le démantèlement de tous les gangs ainsi que des sanctions envers les détenues auteures de ces agressions.
Le front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine demande également aux autorités compétentes notamment au ministre de la justice de réagir afin de garantir la sécurité, l’intégrité physique et le bien-être des détenues en grève de la faim.
Le FRAPP finit par inviter les défenseurs des droits humains à s’enquérir de la situation des détenues du Camp pénal « Nous appelons les organisations de défense des droits de l’homme et les organisations de défense des droits des femmes à se joindre à notre appel pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits humains », ont conclu Guy Marius Sagna et ses camarades.
EL HADJI MODY DIOP