Le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a décidé de reprendre sa grève de la faim en signe de solidarité envers ses « vaillantes sœurs patriotes » qui ont été injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques. Ces femmes ont été détenues depuis plusieurs mois au camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, certaines d’entre elles étant maintenant privées de tout contact avec leurs proches. Cette réaction de Sonko vise à soutenir ces femmes qui, pense-t-il, ont exercé leur droit légitime en recourant à la grève de la faim.
Chers compatriotes, d’ici et de la diaspora, chers militants et sympathisants. Vos voix et postures de soutien ainsi que vos prières nous parviennent tous les jours.
Merci infiniment!
Je rends grâce à Dieu et vous invite aujourd’hui, plus que jamais, à plus d’engagement, de détermination et de solidarité face à cette dictature à qui il ne reste que moins de cinq mois. Je vous rappelle en conséquence notre droit constitutionnel à la résistance.
Quant à nous, nous ne pouvons que recourir aux moyens de résistance que notre situation actuelle permet. C’est pourquoi j’ai décidé de reprendre ma grève de la faim :
– pour marquer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques, ensuite écrouées et détenues depuis plusieurs mois au camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, et aujourd’hui privées, pour certaines, de tout contact avec leurs proches, simplement pour avoir exercé leur droit légitime à recourir à la grève de la faim ;
– pour protester contre ma détention arbitraire et électoraliste, et celle de centaines de patriotes, et en exiger la fin.
Chers compatriotes, d’ici et de la diaspora, chers militants et sympathisants. Je vous invite à plus de persévérance et de combativité, de détermination et d’endurance.
Eux se battent pour les cinq prochains mois. Nous nous battons pour les 50 prochaines années.