L’alliance nationale pour la cause palestinienne donne sa position sur le conflit entre la Palestine et l’Israël. Face à la presse, ces acteurs dénoncent les attaques contre le peuple palestinien.
Le conflit israélo-palestinien fait réagir l alliance nationale pour la cause palestinienne. Selon Abdou Karim Diaw, membre de ladite structure, la situation semble très simple. « Il s’agit d’un pouvoir, d’un occupant, en l’occurrence l’Etat d’Israël qui, depuis plus de 75 ans, a occupé les terres des palestiniens et exerce une oppression sauvage sur ses populations et la population palestinienne est en train de se défendre, de résister avec les moyens dont il dispose », dit-il. Et de poursuivre : » Ce qui est désolant dans cette affaire c’est le fait que ces populations qui sont en train de se défendre à travers des groupes de résistance sont considérés comme étant des terroristes et accusés de crimes de guerre.
Depuis plus de 75 ans, « l’Israël est en train de massacrer ces populations là ». Abdou Karim Diaw rappelle que des dizaines de milliers de palestiniens ont été tués par l’Etat d’Israël et ces représailles ont engendré plus de 6 millions de déplacés ou d’exilés sans compter les blessés et les amputés. « Nous exprimons notre solidarité et notre soutien sans faille au peuple palestinien qui, aujourd’hui, défend ce qu’on appelle terres saintes dans le Aqsa qui appartiennent aussi bien aux musulmans qu’aux chrétiens », fait-il savoir son sans dénoncer la politique de « deux poids deux mesures » des puissances occidentales qui parlent de terrorisme. Mais, estime-t-il, « cette thèse ne saurait prospérer par rapport aux exactions et autres crimes de guerre que commet l’Etat d’Israël depuis plus de 75 ans ».
M. Diaw rappelle qu’il existe plus de 50 résolutions des Nations-Unies condamnant l’Etat d’Israël dans cette affaire mais elles sont restées sans suite: l’Etat d’Israël ne se préoccupe même pas de ces résolutions là et il est l3 seul pays à l’avoir fait », se désole-t-il avant de se montrer pessimiste par rapport au processeurs de paix agité de part et d’autre: « on se demande quelle est l’utilité de ce processus de paix qui a été mis en place depuis 30 ans et qui n’a absolument rien apporté alors que les terres qui sont libérées jusqu’ici c’était des terres libérées par Hezbollah qui est un mouvement armée et par Hamas qui aussi est un mouvement armé. Donc finalement on pousse les gens à adopter la résistance armée afin de récupérer leurs propres terres », trouve-t-il rappelant que cela était le cas en Afghanistan: « lorsque les États-Unis ont bombardé ce pays là il y a de cela 20 ans, ils ont été obligés de sortir et de négocier avec les Talibans qu’ils considèrent comme étant des terroristes. Ils ont été obligés de négocier avec eux et ce sont les Talibans qui sont revenus aujourd’hui », rappelle-t-il.
Fort de ce constat, il demande que les résolutions et autres condamnations des Nations-Unies soient appliquées afin que les palestiniens puissent vivre « de manière digne dans leur propre pays ».
Les autorités sénégalaise ont donné leur position dans cette affaire qui oppose l’Israël et la Palestine mais, M. Kane déplore le fait qu’elles aient changé dans leur démarche: « le Sénégal a toujours eu une position honorable mais malheureusement, il est en train de se rapprocher de la position des grandes puissances. On condamne des conséquences mais on se tait par rapport aux causes », dénonce ce dernier qui persiste. Selon lui, il y a « un massacre » de la population palestinienne par l’Israël et sur ce point, « le Sénégal n’a pas encore condamné sans ambages ces massacres là ». Suffisant pour lui d’inviter l’Etat du Sénégal « à revoir sa position en étant aux côtés du peuple palestinien ». Sur ce point là, il trouve incohérente la position du Sénégal qui préside le comité des Nations-Unies pour les droits inaliénables du Peuple palestinien depuis 1976. « C’est l’occasion de réviser le coup pour que le peuple palestinien sente l’appui et le soutien du Sénégal dans ces moments difficiles », s’interroge Kane.