A deux mois de la fin de l’année 2023, on compte déjà une centaine de personnes ont perdu la vie dans la circulation. Et cette découverte macabre donne des vertiges. Pourtant on peut dire que ceci n’est que provisoire.
Une centaine de personnes ont perdu la vie dans la circulation, en seulement neuf mois. Pour trouver des solutions face à cette situation, la 18e édition de la semaine nationale de la prévention routière a été organisée hier, une occasion, pour les services habilités de l’Etat, de dévoiler les chiffres de l’horreur.
Selon les statistiques officielles , 700 personnes ont perdu la vie sur les « routes de la mort » en 2022. Mais 2023 ne fait pas exception pour l’instant car le sang a coulé sur les routes. Entre janvier et octobre, au moins 112 personnes ont péri dans des accidents de la circulation, selon des statistiques officielles.
Aprés l’accident sur l’axe Pire-Ngaye Mékhé qui a fait 3 morts et celui survenu deux jours après à Gandiaye qui a coûté la vie au chauffeur d’un bus sans oublier le drame le plus meurtrier de l’année actuelle à Sikilo, sur la route de Kaffrine où deux bus sont entrés collision faisant 40 pertes en vies humaines et plusieurs blessés. Et la liste continue avec 19 personnes ont perdu la vie dans un accident survenu à sakal, 24 morts et plusieurs blessés ont été enregistrés sur l’axe Saint-Louis-Louga, durant le grand magal de Touba 21 morts ont été officialisé selon la Police.
Ces tueries sur les routes sont l’œuvre de plusieurs facteurs. De la vitesse excessive à la conduite en état d’ivresse en passant par la fatigue et l’usage du téléphone au volant, tout y passe.