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La liste des candidats à la Présidentielle du 25 février s’allonge. Dr Ibnou Taimiya Sylla à déclaré sa candidature samedi sous la bannière de « Diisoo 2024 Senegaal Naat ». Ce conseiller spécial en charge du numérique auprès du Président de la République a dévoilé son programme qui tourne autour d’un nouveau modèle de développement économique, d’un réaménagement de l’architecturelle institutionnelle, d’une revalorisation du capital culturel et la sécurité des citoyens et des frontières.
En perspective de l’élection présidentielle de février 2024, les candidats continuent à se signaler. Ainsi, le conseil spécial en charge du numérique auprès du Président de la République Macky Sall a déclaré sa candidature. Dr Ibnou Taimiya Sylla explique les raisons de cette candidature. « Nous sommes face à un choix existentiel, en cohérence avec ces fortes convictions. En phase avec ma solide citoyenneté, armé de courage grâce à la détermination des hommes et des femmes qui accompagnent notre projet depuis 2013″, justifie-t-il. Et de poursuivre : »J’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Occuper le fauteuil de président de la république du Sénégal est à la fois un honneur et un défi immense. Un honneur parce que présider aux destinés du pays ou ont vécu des hommes tels que Mamadou Lamine Drame, Maba Diakhou Ba, Cheikh Ahmadou Bamba , Fodé Kaba Doumbouya, Elhadji Malick Sy entre autres est un privilège que Dieu le tout puissant n’accorde pas à tout le monde. Mais cela constitue un formidable défi car le Senegal a besoin de construire aujourd’hui un nouveau projet de société basé sur ses spécificités tout en s’ouvrant sur un monde de plus en plus globalisé avec ses nombreux dégâts collatéraux ». Il invite les sénégalais qui croient à son projet à se rejoindre à eux pour bâtir un nouveau Sénégal. « Car pour construire ce nouveau pays, le Sénégal a besoin de chacun de ses enfants satisfaits ou en colère. Le choix est justement de faire de cette colère citoyenne et de ces déceptions militantes une énergie positive, grâce à laquelle nous nous protégeons comme nous pouvons contre « l’inertielle attitude » qu’est l’indifférence. Et, en conséquence, nous avons décidé d’agir de façon à créer une dynamique changeante et créatrice des conditions d’une espérance », soutient-il. Dr Sylla reste convaincu que l’urgence, l’une des solutions durables est un changement profond de génération de dirigeants et d’hommes politiques de notre pays. Il faudra ensuite s’atteler, tous ensemble, sans tarder, à la conception de projets politiques, sociétaux et institutionnels afin de donner à notre jeune démocratie un nouveau souffle avec une offre politique qui soit suffisamment forte pour rebâtir l’économie, refonder une École qui soit fortement endogène. « Nous pensons que depuis plus de soixante ans, nous avons accepté que notre architecture institutionnelle reste ce lègue non productif que nous avons hérité du système colonial. Nous sommes convaincus qu’il faut y mettre un terme. Notre Etat, nos institutions de quelque nature qu’elles soient, notre système de santé, l’école sénégalaise, les fondements de la solidarité nationale, le système juridique, entre autres modes de gouvernances de notre pays doivent refléter les réelles aspirations du peuple en trouvant son efficacité dans la satisfaction des préoccupations de tous à tous les niveaux », dit-il. A l’en croire, leur projet de développement économique se base sur la simple idée que l’essor du pays doit trouver ses piliers à la base pour se distiller à partir des collectivités territoriales vers l’État central. « Il s’articule autour de 4 grands axes à savoir un nouveau modèle de développement économique, un réaménagement de notre architecture institutionnelle, une revalorisation de notre capital culturel et la sécurisation de notre pays et de ses populations », liste-t-il. Il indique qu’un nouveau Sénégal requiert un leadership de type nouveau caractérisé par une vision et une exécution méthodique. « Ce nouveau type de leadership doit être porté par un nouveau leader capable de formuler une vision et de bien veiller à son exécution », conclut-il.
NGOYA NDIAYE
