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A moins d'une semaine de la Tabaski: L’oignon et la pomme de terre se font rares sur les marchés
A moins d'une semaine de la Tabaski: L’oignon et la pomme de terre se font rares sur les marchés

Hausse du prix de l’Oignon: Le directeur de l’Arm sur les facteurs 

Depuis quelques jours des voix s’élèvent pour dénoncer la cherté du prix de l’oignon. Ni les consommateurs, ni les acteurs eux-mêmes n’ont pu avoir des explications. Le Dg de l’Arm est sorti de son mutisme à travers l’Agence de presse sénégalaise.

Depuis quelques jours nombreux sont les ménages qui peinent à accéder à l’oignon du fait de sa cherté. Les prix varient entre 1200 et 1500 Fcfa le Kg. Le sac de 25kh est cédé à 25 000 FCFA voire plus. Ce qui est jugé excessif par les clients. Le Directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Ansoumane Sané est sorti de son mutisme pour rassurer les consommateurs. Il annonce que la situation pourrait retrouver une situation normale d’ici une à deux semaines. A l’en croire, il existe trois facteurs qui expliquent cette hausse. « Elle est liée dans un premier temps au comportement des commerçants qui mènent des pratiques spéculatives lors de la fin de la campagne de commercialisation qui coïncide avec l’ouverture de l’importation.

On est passé entre lundi et samedi, de 1000 à 1500 FCFA pour le Kilogramme. Il y a aussi le maintien par le Maroc depuis deux mois, des mesures de restrictions qui seraient liées à l’exportation de l’oignon. Et à l’attente des récoltes de la production de la Hollande en fin juillet début août ». Ces deux semaines de tension sont dues aussi au temps du chargement de la Hollande au Sénégal dont près de 10 jours. « Si les conditions étaient réunies, l’oignon importé et l’oignon local devraient cohabiter afin d’éviter une rupture et surtout un renchérissement des coûts comme nous sommes en train de le noter », a révélé Ansoumane Sané.

Pas possible de retrouver soit « le yassa » ; «  le Thiou » à table 

Des plats à base d’oignon tendent à disparaître. Mais, pour peu de temps. Selon Ansoumane Sané, « d’ici une à deux semaines », tout reviendra à la normale. Il en veut pour preuve « l’arrivée de très prochaine de 2.400 tonnes devant permettre un approvisionnement du marché, même si ce ne sera pas suffisant en raison de la forte demande. » Le directeur de l’ARM a aussi annoncé avoir fait part de l’arrivée de quelque 5000 autres tonnes qui seront suivies d’une autre cargaison de 6000 tonnes. A ce titre, avec la prochaine de la campagne de commercialisation de l’oignon local, il dissipe les craintes et que les ménages n’auront pas à vivre une situation pareille. Et d’ajouter : « qu’une mission diplomatique sénégalaise est en train d’être menée avec le Maroc, pour l’ouverture  d’un couloir de 25 à 30 milles tonnes ».

Il a invité les commerçants à un respect de la structure des prix « conformes avec les aspirations et les orientations du gouvernement en faveur de la diminution de la vie chère. »  Il argue que les populations doivent sentir les efforts de l’Etat sur l’augmentation de la production et sur le blocage des importations pour éviter la cohabitation ou la concurrence de l’oignon importé sur l’oignon local ». En effet, la réalisation des structures de stockage qui va entrer dans sa phase active aidera selon lui « à ne plus connaître cette situation lors des prochaines campagnes. Et que le Sénégal connait des pertes post-récoltes de 30% sur l’oignon. » 


MOMAR CISSE

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