Le collectif des femmes chefs d’entreprises du mouvement des entreprises du Sénégal (CFD-MEDS) a tenu samedi sa 20e conférence religieuse annuelle. Le thème choisi cette année est : « La recrudescence des violences conjugales : Comment ramener la paix et la sécurité dans les foyers suivant les préceptes de l’Islam ?»
La 20e conférence religieuse annuelle du collectif des femmes chefs d’entreprises du mouvement des entreprises du Sénégal (CFD-MEDS) a été riche en enseignements. Animée par le prêcheur Oustaz Modou Fall, la salle qui a abrité cette rencontre a refusé du monde, remplie par les femmes venues de partout pour assister à cette importante activité du MEDS. Pour la vice-présidente du MEDS, Adja Dado Ndour, le thème choisi est d’actualité. « Car actuellement, il y a beaucoup de mariage qui se cassent avec les problèmes conjugaux qui surgissent. Raison pour laquelle, nous avons choisi ce thème cette année pour y réfléchir », dit-elle.
Et de poursuivre: «Le conférencier est allé au fond pour expliquer ce phénomène en donnant l’exemple du Prophète (Paix et salut sur lui) pour expliquer comment, il faut faire pour que les mariages perdurent ». A l’en croire, les femmes entrepreneures ont des difficultés dans leur foyer. « Celles qui se sont mariées jeunes n’ont pas de problème car elles grandissent ensemble avec leur conjoint. Mais, si la femme a déjà commencé à entreprendre et se marie après, il y a généralement des problèmes si le mari n’est pas compréhensif car la femme rentre du travail tardivement. Nous au niveau du MEDS, avec nos mercredis, nous quittons parfois 20h pour arriver chez nous à 21heures ; il faut un mari qui est compréhensif », fait-elle savoir. A cela, elle y ajoute, les tournées à l’étranger telles que les Cauris d’Or et les Awards. « Les femmes entrepreneures ne sont pas libres, elles ont tout le temps des réunions si le mari ne coopère pas, cela va engendrer des problèmes dans le couple », regrette-t-elle.
Concernant le patron du MEDS, Adja Dado Ndour souligne que Mbagnick Diop appuie beaucoup les femmes. « Ce n’est pas facile de gérer des femmes mais lui il manage tout, quels que soient l’atmosphère et la situation. Il est toujours là comme un frère, un papa. Nous sommes une famille au sein du MEDS et nous travaillons ensemble pour le développement de ce pays », dit-elle.
Le conférencier Oustaz Modou Fall a soutenu que pour éviter les violences, il faut revoir ses relations avec les gens. « Il faut se poser des questions. Le musulman doit respecter les 5 piliers de l’Islam à savoir reconnaître le Prophète comme envoyé de Dieu, la prière, le jeûne, le Zakat et aller à la Mecque. Un seul n’est pas obligatoire », dit-il. Selon le prêcheur, beaucoup de musulmans ne font pas confiance à Allah et se dirigent vers des charlatans qui gâtent leurs relations avec les gens. Il en veut pour preuve la découverte faite au cimetière de Pikine et des noms de personnes pour briser leur avenir.
Le président du MEDS, Mbagnick Diop prenant la parole a remercié les délégations de Touba, Tivaouane et de Ndiassane ainsi qui les femmes de MEDS.
NGOYA NDIAYE